Ses paroles

Esprit de foi

Marguerite ne cessait de répéter : « Il faut penser que Dieu est présent partout », et « Il faut penser à Dieu pendant la journée ».
Aux enfants, elle recommandait «  de faire attention et de bien faire notre travail parce que le bon Dieu voit tout ».
Inquiète de la diminution de la foi, elle disait : « La foi devient si petite qu’elle pourrait toute tenir dans un dé (à coudre) ».

Confiance dans la prière

Elle se plaignait un jour : « Si j’avais davantage prié, tout aurait été mieux ».
A une personne découragée « Faites comme moi, priez votre chapelet et ça ira. »
Si elle n’était pas exaucée, elle disait : « Le bon Dieu ne l’a pas permis, il voit les choses autrement que nous », ou encore : « J’obtiendrai autre chose, si je ne reçois pas ce que je demande ».

Amour de Dieu

Elle disait aux enfants : « Il faut aimer le bon Dieu, soyez sages à cause de Lui. »
Elle exhortait son entourage : « il faut tout faire… », « tout supporter pour le bon Dieu », ou encore : « Il faut souffrir pour l’amour de Dieu. ».
Avec Saint-François, elle répétait : « L’amour de Dieu n’est pas compris, l’amour n’est pas aimé ». Elle-même souffrait de son peu d’amour : « Lorsqu’on lui demandait des prières (elle répliquait) : demandez surtout pour moi qui suis vraiment misérable, l’amour de Dieu, cet amour que j’ai tant de peine à obtenir ». Et elle suppliait les prêtres et les Sœurs : « Quels moyens faut-il prendre pour mieux aimer le bon Dieu ». Elle ajoutait : « il faut beaucoup prier pour obtenir l’amour de Dieu ». 
Elle avait une passion qui remplissait son cœur « Dieu, c’était sa passion ».

Faire la volonté de Dieu

Elle était très réservée. Quand elle parlait, on sentait que sa pensée était toute pour le bon Dieu, comme s’Il lui parlait tout le temps. Elle était toujours à dire que tout était pour Lui, que tout était conforme à sa Volonté ». « Il est juste de faire la volonté de Dieu » disait-elle.
Dans les épreuves, elle revenait toujours à la foi : « c’est Dieu qui l’a permis ». Lorsqu’on la plaignait des injures qu’elle recevait, elle disait : « C’est le bon Dieu qui veut cela. Il faut l’accepter ». D’ailleurs, Jésus « a souffert plus que moi », il « veut cela pour me faire expier mes péchés ». S’il n’y avait personne pour me contrarier, il faudrait payer quelqu’un pour le faire ».

Humilité

Lorsqu’on faisait son éloge, elle se récriait : « On se trompe, je ne suis qu’une pauvre pécheresse ». Et quand certains la critiquaient, elle murmurait : « ils me connaissent bien ».

 

Charité envers le prochain

Elle encourageait les malades et les mourants : « La bonté de Dieu est infinie, il ne faut jamais douter de sa miséricorde. »
Elle aimait les pauvres : « Les pauvres sont les amis préférés de Notre-Seigneur »

Au Calvaire avec Marie et Jésus

Elle disait souvent « Il faut bien consoler Notre-Dame de ses souffrances à la passion »
« Honorez beaucoup Notre-Dame des Sept Douleurs ; jamais vous ne pourrez comprendre ce qu’elle a souffert pour nous ».
Dans la prière qu’elle a composée elle-même, elle suppliait : « O sainte Victime, attirez-moi après vous, nous marcherons ensemble. Que j’accomplisse en ma chair ce qui manque à vos souffrances… C’est dans la plaie de votre Sacré-Cœur que je désire rendre le dernier soupir ».

Amour

« Elle fut une vraie fille de l’Eglise ».« Elle croyait tout simplement les mystères parce que l’Eglise les enseignait ».
« Elle faisait de la messe le sommet de sa journée ».
Elle défendait le clergé : « Les prêtres sont les représentants de Dieu auprès de nos âmes. Ce qu’ils disent, ce qu’ils font à l’Eglise, ils ne le disent et ne le font qu’avec l’intention de nous faire du bien, et il ne nous appartient nullement de les critiquer ou de trouver à redire à leurs actes ».

Paroles extraites du Summarium (recueil de témoignages des personnes qui ont connu Marguerite Bays)